Les développements de nouvelles technologies ne cessent jamais. La preuve ?
http://www.lalibre.be/actu/international/article/548659/un-drone-furtif-americain-devoile.html
L’US Air Force a enfin confirmé son existence.
Il volait, mais il n’existait pas. Du moins officiellement, jusqu’à ce que l’US Air Force reconnaisse l’existence de cet appareil secret, vendredi dernier. L’aviation américaine n’avait guère le choix : une photo de ce drone, un avion sans pilote, avait été mise en ligne trois jours plus tôt sur le blog "Secret-défense" de "Libération".
Interrogée par le magazine américain "Aviation Week", l’US Air Force a confirmé qu’elle utilisait un drone sous le nom de RQ-170 Sentinel. L’aviation américaine indique avoir "développé un drone furtif pour fournir des capacités de reconnaissance et de surveillance aux forces déployées". Il est mis en œuvre par le 30e escadron de reconnaissance (Nevada) sur la base afghane de Kandahar.
C’est un engin espion, aux formes furtives, qui lui permettent d’échapper à la détection des radars. Il ne semblerait pas armé, comme peuvent l’être les drones classiques. D’une vingtaine de mètres d’envergure, il se présente sous la forme d’une aile volante, comme le bombardier furtif B-2, ou le projet de drone de combat Neuron, développé par Dassault-Aviation.
Le RQ-170 est sorti des ateliers de Lockheed Martin, les célèbres Skunk Works, où ont été produits le U-2, le SR-71 ou le F-117, des avions espions ou furtifs qui ont parfois volé durant de longues années avant que leur existence ne soit reconnue. Cette discrétion des aviateurs américains a donné naissance à toutes les légendes entourant la "zone 51", célèbre pour abriter l’homme de Roswell !
Une première photo de ce drone secret, très floue et lointaine, avait été prise en 2007, ouvrant la porte à toutes les spéculations sur cet objet volant non identifié. Cette fois-ci, le cliché ne laisse aucun doute. Il a été pris récemment sur la grande base alliée de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, à partir duquel il opère.
Depuis deux semaines, les spécialistes de l’aéronautique s’interrogent sur ce drone. Sa forme en fait un engin furtif - or la furtivité ne semble pas vraiment nécessaire pour évoluer dans le ciel afghan. Jusqu’à preuve du contraire, les talibans et autres insurgés ne disposent pas de radars et de missiles sol-air sophistiqués. Des drones classiques (Predator ou Reapers américains, Harfang français) volent tous les jours au-dessus du pays, sans risques. Cela pourrait donc signifier que ce drone espion est utilisé pour des missions discrètes au-dessus de pays disposant d’une défense aérienne : l’Iran ? Le Pakistan ? L’est de la Chine ? La transparence du Pentagone ne va pas jusque-là.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/548659/un-drone-furtif-americain-devoile.html
L’US Air Force a enfin confirmé son existence.
Il volait, mais il n’existait pas. Du moins officiellement, jusqu’à ce que l’US Air Force reconnaisse l’existence de cet appareil secret, vendredi dernier. L’aviation américaine n’avait guère le choix : une photo de ce drone, un avion sans pilote, avait été mise en ligne trois jours plus tôt sur le blog "Secret-défense" de "Libération".
Interrogée par le magazine américain "Aviation Week", l’US Air Force a confirmé qu’elle utilisait un drone sous le nom de RQ-170 Sentinel. L’aviation américaine indique avoir "développé un drone furtif pour fournir des capacités de reconnaissance et de surveillance aux forces déployées". Il est mis en œuvre par le 30e escadron de reconnaissance (Nevada) sur la base afghane de Kandahar.
C’est un engin espion, aux formes furtives, qui lui permettent d’échapper à la détection des radars. Il ne semblerait pas armé, comme peuvent l’être les drones classiques. D’une vingtaine de mètres d’envergure, il se présente sous la forme d’une aile volante, comme le bombardier furtif B-2, ou le projet de drone de combat Neuron, développé par Dassault-Aviation.
Le RQ-170 est sorti des ateliers de Lockheed Martin, les célèbres Skunk Works, où ont été produits le U-2, le SR-71 ou le F-117, des avions espions ou furtifs qui ont parfois volé durant de longues années avant que leur existence ne soit reconnue. Cette discrétion des aviateurs américains a donné naissance à toutes les légendes entourant la "zone 51", célèbre pour abriter l’homme de Roswell !
Une première photo de ce drone secret, très floue et lointaine, avait été prise en 2007, ouvrant la porte à toutes les spéculations sur cet objet volant non identifié. Cette fois-ci, le cliché ne laisse aucun doute. Il a été pris récemment sur la grande base alliée de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, à partir duquel il opère.
Depuis deux semaines, les spécialistes de l’aéronautique s’interrogent sur ce drone. Sa forme en fait un engin furtif - or la furtivité ne semble pas vraiment nécessaire pour évoluer dans le ciel afghan. Jusqu’à preuve du contraire, les talibans et autres insurgés ne disposent pas de radars et de missiles sol-air sophistiqués. Des drones classiques (Predator ou Reapers américains, Harfang français) volent tous les jours au-dessus du pays, sans risques. Cela pourrait donc signifier que ce drone espion est utilisé pour des missions discrètes au-dessus de pays disposant d’une défense aérienne : l’Iran ? Le Pakistan ? L’est de la Chine ? La transparence du Pentagone ne va pas jusque-là.